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Association Nozay et son Histoire Essonne (91620)
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19 février 2010

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Souvenirs d’enfance d’une Nozéenne qui a vécu dans cette maison.

 

 

maison_nozay1971__2_

                                                                         (aujourd'hui : la pharmacie)

 

Au début du siècle, cette propriété  a appartenu au fructiculteur (ou arboriculteur) Monsieur Gagnepain. Puis, en 1949,  la Société BBJ a été créée du nom de ses copropriétaires : Mr Barillé (après son décès, son épouse lui a succédé), Mrs Bourguignon et Joveniaux.

Monsieur Raymond Gorgibus a été employé, en qualité de Directeur technique dans cette exploitation de fruitiers, en 1952.

La propriété était composée de 6 vergers : le clos de Villarceau (de nos jours en friche); le clos des Pylandries ; le clos Naudin(au niveau de la rue des Verts Prés) ; le clos rue du Temple (face au cimetière) ; le clos de Marcoussis (à gauche de la route de Marcoussis, en friche également) et le clos situé derrière la maison.  

 

En plus de la maison d’habitation, les dépendances étaient constituées de :

- 6 caves pour trier et stocker les fruits, 2 salles d’emballage  

- 1 hangar, 1 atelier, plusieurs greniers, 1 réserve à charbon,

  1 garage

et un grand jardin potager.

 

Tous les ans, quelques semaines avant la Pentecôte, il fallait envelopper

chaque fruit d’un petit sac en papier de 10 x 15 cm env. afin d’empêcher les insectes de pondre sur les fruits et éviter ainsi la prolifération des vers dans les poires. Comme le travail était long et fastidieux, tout le monde s’y mettait : les employés agricoles dans la journée et les enfants en regardant la télévision les après- midi sans école ou le soir pendant les congés scolaires. Les enfants étaient payés à l’époque 5 F le 1000 qu’ils économisaient pour les dépenser à la fête du village à la Pentecôte.

Une fois que tous les sacs étaient « équipés de leur petit élastique » il fallait les mettre un par un sur chaque poire, tâche toute aussi fastidieuse. C’était un vrai travail de fourmi mais les gens prenaient le temps de le faire et vivaient au rythme des saisons.

 

L’été, l’exploitation embauchait des saisonniers, afin d’aider l’ouvrier agricole.

Après avoir été cueillis et ramassés, les fruits étaient triés et emballés dans des plateaux que l’on garnissait de fibre de bois puis d une feuille de papier blanc.

A la fin de la journée Monsieur Gorgibus ou l’employé agricole emmenait la production aux halles de Paris. Les journées étaient bien remplies car le retour ne se faisait pas avant une heure du matin. Dans les années 70,  les fruits ont été vendus à la criée à la coopérative de Montlhéry (emplacement actuel du BHV). La vente se faisait aussi directement sur place 7 jours sur 7.

 

Il y avait plusieurs variétés de fruits :

- Les poires :  la William, la Commice, la Passe Crassane ;

- Les pommes : la golden, la starking, la reine des reinettes etc…  

Il y avait également une production de tomates, courgettes, cerises et mirabelles.

La Sté BBJ a cessé son activité le 1er septembre 1971.

 

Aujourd’hui,  à cet emplacement se trouve la propriété de Mr et Mme Saggini  (Pharmacie, Boucherie….).

 

(Souvenirs de Michelle Gorgibus, Membre de l’association Nozay et son Histoire, Fév.2010)

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