LES RUISSEAUX DE NOZAY
Le ruisseau le ROUILLON
Les ruisseaux de Nozay
Quatre modestes ruisseaux traversent la commune :
- Le ROUILLON prend sa source près de la ferme de Courtaboeuf (dans la zone d’activités),traverse le plateau de Villejust, longe la ferme de Villarceau, passe sous la route de Nozay à Villejust (photo N°1) , délimite le territoire de Nozay, Villejust, Saulx-les-Chartreux dévale le vallon de Lunézy, passe sous le parking du centre commercial de la Ville-du-Bois, traverse la plaine de Ballainvilliers et se jette en aval dans l’Yvette après la gare de Gravigny-Balizy (Longjumeau). Son cours mesure aujourd’hui 9 km. Son régime est très variable : en hiver, il peut devenir turbulent alors qu’en été un filet d’eau tente de rejoindre l’Yvette. Rouillon viendrait de « rullus » qui signifie : le rustre, le campagnard. Ce nom est mentionné dès le XIème siècle. En 1461 les Pères Chartreux louent des terres au bois de Lunézy près du fossé de « Roulon ».
- Le RUISSEAU BLANC se forme à partir des eaux de ruissellement provenant des Pylandries, de la Poupardière et de Lunézy, passe sous la rue du Ruisseau blanc , s’étend le long de quelques habitations, poursuit son cours le long des jardins ouvriers de Lunézy, traverse les champs, longe la lisière du bois de la Turaude et se jette dans le Rouillon. Il mesure environ 2 km. L’origine du toponyme pourrait venir du Moyen Age où des tanneurs étaient installés au chantier des Pylandries. La fabrication des cuirs consistait à passer les peaux dans des cuves contenant un lait de chaux, afin de les rendre imputrescibles. En rinçant les peaux, le ruisseau devenait blanc, d’où son nom.
- Le fossé du PETIT GOBERT rassemble les eaux pluviales et les drainages de la plaine de Nozay au niveau du chantier du Long Réage et de Saint-Clair, au sud du village. Sur le plan cadastral de 1809, on peut voir que ce ruisseau passe sous le chemin de Marcoussis et se prolonge ensuite dans le Mort Ru au niveau du Chemin du Mesnil-Forget. Jusqu’en 1954, les eaux du lavoir communal de Nozay s’écoulaient dans le fossé du Petit Gobert. Ce nom viendrait du vieux gaulois, gobbo qui signifie «gorge, bouche ». C’était un nom courant dans la région. On peut rappeler que Thomas GOBERT (1630-1708), architecte et surintendant de Louis XIV a mis au point tout un système hydraulique afin de construire des rigoles, des canaux de drainage, des aqueducs, des étangs (Etangs de Saclay etc.. .) Ce système permettait et permet toujours de collecter l’eau nécessaire pour alimenter les étangs du Château de Versailles et ses nombreuses fontaines. Le nom de Petit Gobert aurait-il un rapport avec cela ? On sait que dès le XVIIIème siècle ce nom est mentionné sur Nozay.
Dans les années 1960, la municipalité a dénommé l’ancienne rue du cimetière : rue du Petit Gobert et en 1997 la nouvelle école primaire située dans ce secteur a également pris ce nom.
- Le MORT RU. (vers 1160 : rui, vers 1175 : ru, en latin rivus : ruisseau petit cours d’eau). En 1570 on trouve mention du lieu-dit « le Moru ». Autrefois, le Mort Ru passait successivement par des phases de crues et d’aridité d’où le mort ru. En 1992, un bassin de retenue des eaux a été construit afin de réguler ses crues. Le Mort Ru récupère au passage, les eaux de drainage provenant du Mesnil-Forget, longe le bois des Auvergnes, plonge vers la zone des Graviers de la Ville du Bois et se jette dans l’Orge à Longpont-Sur-Orge.